La diversification est le mot d'ordre à l’heure où la pandémie prolonge l’incertitude
Les investisseurs peuvent aborder l'avenir avec optimisme : un vaccin efficace contre le Covid-19 sera très certainement disponible en 2021. Pourtant, la trajectoire de la reprise économique reste floue. Il convient donc d'élargir la diversification des investissements, au-delà des régions, des secteurs et des stratégies qui ont récemment donné de bons résultats.
-
Le MSCI World est un indice non géré considéré comme représentatif des actions des pays développés. Le MSCI All Country World Index (ACWI) est un indice non géré visant à refléter la performance des grandes et moyennes capitalisations dans 23 pays développés et 24 marchés émergents. Le MSCI Europe est un indice non géré qui mesure la performance du marché actions des pays développés européens. Le MSCI Japan est un indice non géré qui mesure la performance du marché actions japonais. L'indice composite Standard & Poor’s 500 (S&P 500) est un indice non géré, généralement représentatif du marché des actions américaines. Les investisseurs ne peuvent pas investir directement dans un indice.
Tout investissement comporte des risques. La valeur et le revenu d’un investissement peuvent diminuer aussi bien qu’augmenter et l’investisseur n’est dès lors pas assuré de récupérer le capital investi. Les avis et opinions exprimés dans la présente communication reflètent le jugement de la société de gestion à la date de publication et sont susceptibles d’être modifiés à tout moment et sans préavis. Certaines des données fournies dans le présent document proviennent de diverses sources et sont réputées correctes et fiables a la date de publication. Les conditions de toute offre ou contrat sous-jacent, passé, présent ou à venir, sont celles qui prévalent. La reproduction, publication ou transmission du contenu, sous quelque forme que ce soit, est interdite; excepté dans les cas d’autorisation d’Allianz Global Investors GmbH.
Pour les investisseurs en Europe (hors de la Suisse)
Ceci est une communication publicitaire éditée par Allianz Global Investors GmbH, www.allianzgi.com, une société à responsabilité limitée enregistrée en Allemagne, dont le siège social se situe Bockenheimer Landstrasse 42-44, 60323 Francfort/M, enregistrée au tribunal local de Francfort/M sous le numéro HRB 9340 et agréée par la Bundesanstalt für Finanzdienstleistungsaufsicht (www.bafin.de). Allianz Global Investors GmbH a constitué une succursale en Grande Bretagne, France, Italie, Espagne, Luxembourg, Suède, Belgique et aux Pays-Bas. Contacts et informations sur la règlementation locale sont disponibles ici (www.allianzgi.com/Info).Pour les investisseurs en Suisse
Il s'agit d'une communication marketing d'Allianz Global Investors (Suisse) AG, succursale à 100% d'Allianz Global Investors GmbH
La répression financière « bis » et l'endettement public massif pourraient faire grimper les rendements à long terme
Compte tenu du soutien affiché par les banques centrales face à la pandémie, les taux d'intérêt à court terme devraient rester ultra-bas dans un avenir proche. Il s'agit essentiellement d'une « redite » des politiques de répression financière (taux d'intérêt bas, restrictions des flux de capitaux et autres réglementations) que les banques centrales ont déployées après la crise financière pour aider les économies à se désendetter. Si l'intervention continue des banques centrales nous semble nécessaire, elle pourrait toutefois tirer l'inflation vers le haut et déclencher d'autres problèmes sur le moyen à long terme. Par ailleurs, l'offre importante d'emprunts souverains, conséquence directe des politiques budgétaires ultra-expansionnistes, continuera de déferler sur les marchés obligataires dans les trimestres à venir.
Quelles conséquences pour les investisseurs ?
Les actions pourraient profiter de l'actualité positive sur le coronavirus, mais équilibre et sélection seront primordiaux
En pleine pandémie et confinement, certaines régions et classes d'actifs ont relativement bien performé, notamment les grandes capitalisations technologiques US et les commerces en ligne. Les avancées positives sur le front de la lutte contre le coronavirus pourraient s'étendre au-delà des « gagnants de la pandémie » et profiter à un éventail plus large d'actions et de régions.
L'annonce d'essais prometteurs pour des vaccins pour la fin 2020 en est une. Toutefois, on ignore combien de temps il faudra avant que ces vaccins ne soient déployés et combien de personnes souhaiteront être vaccinées. D'ici là, de nouvelles vagues de contamination devraient resurgir dans de nombreuses régions. Dans l'attente du déploiement généralisé de vaccins et de traitements efficaces, les perspectives de croissance resteront donc incertaines et le secteur privé pourrait réfréner ses dépenses (y compris la consommation et les investissements privés).
Si les statistiques économiques cycliques fléchissent, les actions pourraient en pâtir, surtout si les marchés observent une déconnexion entre les prix des actifs et l'état sous-jacent de l'économie.
Quelles conséquences pour les investisseurs ?
Graphique 3 : Le style « value » affiche une forte décote par rapport au style « croissance »
Valorisation relative des indices MSCI World Value et Growth (1985-2020)
Source : Refinitiv Datastream, Allianz Global Investors. Données d'octobre 2020.
Le dollar semble plus enclin à se déprécier, ce qui pourrait profiter aux marchés non américains
Alors que le rebond de l'économie mondiale gagnait en puissance, le dollar s'est déprécié face aux autres devises (cf. graphique 4). Si certains économistes prédisent un retournement de tendance, essentiellement parce que l'incertitude suscitée par la pandémie profite aux valeurs refuges telles que le dollar, plusieurs raisons nous incitent à pencher en faveur d’une baisse du billet vert :
Quelles conséquences pour les investisseurs ?
Graphique 4 : Baisse du dollar en 2020 sur fond de reprise économique mondiale
Indice du dollar américain pondéré par les échanges (2015-2020)
Source : Bloomberg, Allianz Global Investors. Données d'octobre 2020.
L'investissement durable procure aux investisseurs la vision à long terme dont ils ont besoin
La pandémie de coronavirus a mis en évidence la vulnérabilité de l'économie mondiale et des systèmes dont nous dépendons tous. Les investisseurs devront trouver des manières d'être sélectifs au niveau des secteurs et des entreprises individuelles, plutôt que de se fier à la performance générale des marchés. Les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) peuvent s’avérer utiles pour identifier les principaux risques globaux et tester la résilience des entreprises et des systèmes.
La pandémie de Covid-19 a également contraint les investisseurs à remettre les compteurs à zéro et à revoir leurs priorités alors que l'impact social de l'activité économique fait l’objet de toutes les attentions. De plus en plus d'investisseurs souhaiteront déployer leurs capitaux de manière durable et rechercheront des idées créatives pour contribuer à changer le quotidien sur des sujets tels que le changement climatique.
Le cadre des 17 Objectifs de développement durable des Nations unies (ODD) qui incite à renforcer la collaboration entre les pays, les organisations, les entreprises et les individus sur les sujets d'importance cruciale pour le développement, pourrait en être une. Un rapport des Nations unies publié en 2017 évalue le déficit de financement des ODD dans les pays en développement à 2 500 milliards de dollars par an. Il est donc crucial de développer des produits d'investissement innovants et évolutifs pour les pays et secteurs en manque de financement. Ceux-ci peuvent prendre la forme de partenariats publics-privés, avec des responsabilités différentes pour les parties prenantes partageant les mêmes objectifs. Le financement du développement, qui utilise le capital et le savoir-faire de sources publiques et philanthropiques pour mobiliser les investissements privés dans le développement durable, peut jouer un rôle clé.
Ainsi, compte tenu de l'ampleur des dépenses nécessaires pour ramener l'économie sur sa trajectoire de croissance pré-Covid, certains gouvernements y voient une opportunité de moderniser les infrastructures existantes, notamment les réseaux d'électricité. Ceci peut être fait en échafaudant les projets sociaux, environnementaux et propres en énergie qui soutiendront le bien-être et la prospérité des générations futures.
Mais l'investissement durable ne se limite pas à faire le bien, il aide également les investisseurs à dégager des performances solides. Comme le montre le graphique 5, environ deux tiers des gérants actifs ESG figurant dans la base de données eVestment (qui suit les gérants d'actifs institutionnels) ont battu l'indice de référence des actions internationales au cours des trois dernières années, y compris en 2020, une année extrêmement volatile sur les marchés boursiers.
Graphique 5 : La majorité des gérants actifs ESG ont battu l'indice de référence des actions internationales au cours des 3 dernières années
Pourcentage des gérants actifs figurant dans la base de données eVestment Global Equity ESG ayant surperformé l'indice MSCI All Country World (jusqu'au T3 2020)
Source : eVestment. Données de septembre 2020. Les barres représentent le pourcentage de gérants actifs dans la base de données eVestment Global ESG ayant surperformé l'indice MSCI ACWI durant chaque période.
Quelles conséquences pour les investisseurs ?
Il existe de nombreuses façons de faire travailler son argent de manière durable, particulièrement au moment où le monde se remet de la pandémie de Covid-19.